Les arômes alimentaires ont envahi notre alimentation. Qu’il s’agisse de préparation salée ou sucrée, ces artifices sont partout ? Véritables exhausteurs de goût, sont-ils bons pour la santé ou vaut mieux-t-il sen méfier ?
Des arômes à privilégier ?
Il existe trois catégories d’arômes alimentaires : les naturels, les identiques naturels et les artificiels. Les premiers sont réalisés à base de végétaux, les seconds sont produits de façon industrielle, mais ont des molécules identiques à ceux que l’on peut trouver dans la nature. Les derniers sont composés de molécules qui n’existent pas, de saveurs de synthèse dont la consommation peut avoir des conséquences.
Dans la mesure du possible, les arômes naturels sont à privilégier, toutefois, les experts de l’EFSA (l’agence sanitaire européenne des aliments), se sont intéressés au sujet et ont dévoilé une première liste positive portant sur une série d’arômes artificiels sans danger et autorisés dans l’Union européenne.
Cependant, pour ceux qui souhaiteraient privilégier uniquement les arômes naturels, il faut être attentif aux étiquettes. Lorsqu’elles comportent la mention « naturel », impossible de se tromper puisque le terme ne peut être utilisé pour les arômes identiques naturels et artificiels.
Des arômes présents partout
Yaourts aux fruits, produits light et même eaux aromatisées qui pourtant sont de plus en souvent à base d’extraits végétaux, tous les produits de grande consommation ou presque contiennent des artifices.
Il faut bien lire les étiquettes, surtout lorsque l’on est au régime. En effet, les arômes ont une mission principale, pousser à la consommation ! Ils stimulent l’appétit lorsqu’ils sont associés à des sucres ou encore des édulcorants. Il vaut donc mieux éviter d’en manger si on veut perdre du poids.
Toutefois, les arômes peuvent permettre de réduire les quantités de sucre dans certains cas, notamment en pâtisserie. Chez soi, ajouter quelques gouttes de vanille par exemple, un produit très concentré, permet d’obtenir un goût prononcé et donc d’éviter de sursucrer.
En ce qui concerne les préparations industrielles salées, des chercheurs du Centre des sciences du goût et de l’alimentation de l’Inra de Dijon font les mêmes conclusions. On utilise moins de sel dans les recettes lorsque sont présents quelques arômes.
Ils sont donc à limiter quand artificiels, mais permettent de réduire les taux de sucre et de sel de certaines préparations.