Nissan dément les rumeurs de fraude sur ses moteurs Diesel

Nissan dément les rumeurs de fraude sur ses moteurs Diesel

Récemment, le ministère coréen de l’environnement (MEO) a accusé le constructeur automobile japonais, Nissan, d’avoir triché sur les tests d’émissions polluantes de 814 Qashqai vendues sur le sol de la Corée du Sud.

Face à ces accusations, le chef des communications de l’enseigne, Jonathan Adashek réagit en répondant au ministère coréen que toutes les Qashqai, que le constructeur a vendues, étaient homologuées par ses services.

L’accusation du ministère coréen de l’environnement n’a aucun fondement, selon Nissan

Par le biais de son chef des communications, Nissan rappelle, haut et fort, au ministère coréen de l’environnement que toutes les Qashqai vendues en Corée ont réussi les tests des autorités compétences de l’Union Européenne et que les conclusions affirmaient la conformité des moteurs Diesel avec les normes de réglementations des émissions polluantes.

L’enseigne affirme également que les essais du ministère coréen de l’environnement sont en inadéquation avec les normes de réglementations des hautes autorités européennes en matière d’émissions polluantes.

Leur chef des communications affiche une grande déception devant le comportement du ministère coréen et rappelle que le constructeur est prédisposé à maintenir sa transparence avec ce pays et à répondre à toutes les questions concernant les moteurs Diesel des automobiles Qashqai, en cas de besoin.

L’affaire des Qashqai frauduleuses, un coup dur pour Nissan

Récemment, Nissan vient de s’associer au groupe Mitsubishi en tant qu’actionnaire principal. Cette association coïncide, malheureusement, avec cette affaire des Qashqai et des « prétendues fraudes d’émissions polluantes des moteurs Diesel de Nissan » dont le ministère coréen de l’environnement est le principal accusateur.

Le constructeur japonais, dont 43% du capital est acquis par le groupe Renault, a déjà enregistré la perte de plus de la moitié de la valeur de ses actions après avoir reconnu une falsification de tests concernant les économies de carburant en avril dernier. Aujourd’hui, Nissan ne souhaite pas que cela se reproduise et continue à plaider non-coupable dans l’affaire de ses Qashqai.

En ce moment, le ministère coréen de l’environnement réclame le rappel de toutes les voitures vendues avec une amande qui s’élève à environ 250 000 euros.

Après l’affaiblissement de la marque avec cette nouvelle affaire de fraude de ses moteurs Diesel en Corée, le principal actionnaire de la marque, Renault, compte profiter de cette aubaine pour acquérir plus de parts de son capital. Cependant, le PDG de Renault, Carlos Ghosn, n’attend que le moment opportun pour agir.

Categories: Economie
Mots clés: fraude, voiture

A propos de l'auteur

Sébastien

Journaliste indépendant - Webmaster du site SpreadTheTruth.fr

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