On ne parle que de ça aux États-Unis ! Le hiplet est la discipline qui occupe le devant de la scène depuis plusieurs mois, retour sur ce sport qui met la danse à l’honneur !
Une danse spectaculaire
Le hiplet est un mélange de danses, la danse classique et ses pointes et le hip-hop aux rythmes précis et entrainants. Contraction de hip-hop et ballet, le nom de la danse classique aux États-Unis, cette tendance que l’on doit prononcer « Hip-Lay » est sorti de l’imagination de Homer Hans Bryant, le fondateur et directeur artistique du Chicago Multicultural Dance Center, l’un des établissements les plus réputés, fréquenté notamment par les filles Obama et Lady Gaga.
Ce qui fait l’intérêt de cette discipline, ce n’est pas qu’elle s’adresse à tous, puisqu’il s’agit en effet d’un véritable sport qui demande beaucoup d’entrainement, mais davantage son aspect spectaculaire qui fait de chaque vidéo postée en ligne un petit évènement. Le hiplet mêle grâce et force, élégance et rythme. Seules une poignée de jeunes filles la maitrisent, formées par Bryant. Le chorégraphe a commencé à poster quelques vidéos des cours sur les réseaux sociaux, et cela a suffi pour créer un véritable engouement auprès du public. « Tout le monde ne peut pas le faire, car il faut avoir la force et l’entraînement dans les chevilles sinon on se fait mal, c’est garanti. Dans la danse classique traditionnelle, on a l’air d’être soulevé, le centre de gravité du corps est loin du sol. Avec le hiplet, on apprend à danser plus bas, plus près du sol. » Précise Nia Parker, danseuse de 18 ans.
Casser les codes
Le hiplet se pratique en pantalon comme en tutu, mais toujours avec des chaussons de danse classique aux pieds. Le but de la discipline, casser les codes, mais aussi aller plus loin, notamment du côté des revendications politiques. En effet, la plupart des danseuses qui la pratique sont Afro-américaines, une particularité qui détonne dans le milieu de la danse classique, réputé très « blanc » aux États-Unis. Comme l’explique Zipporah Wilson, danseuse de l’école : « J’ai grandi en pensant que je ne pourrai pas faire de danse classique à cause de ma couleur de peau. » Un témoignage à retrouver dans le mini-documentaire réalisé par Great Big Story.
En attendant de le découvrir, rendez-vous en ligne pour apprécier les vidéos déjà virales de ce sport hors-norme.