Cette année, l’épidémie de grippe en France sévit de manière très sérieuse. A la fin du mois de février, 98 décès avaient été recensés dont la majorité concernent les plus de 65 ans.
Des chiffres inquiétants en 2015
Le premier bilan de l’épisode grippal dévoilé par les réseaux de surveillance de l’épidémie est alarmant. Plus dure que les années précédentes, la grippe et le syndrome grippal,qui englobe toutes les complications diverses liées au virus, ont touché plus de 2,5 millions de français. Parmi ces chiffres, l’Invs (Institut de veille sanitaire) dénombre 970 cas graves et 98 décès, contre 636 cas et 86 décès entre novembre 2013 et avril 2014.
Ainsi, la mortalité hivernale a été supérieure de 17% à celle attendue sur l’ensemble des régions.
La faute à qui ?
Certains syndicats ont pointé du doigt fin février le gouvernement qui d’après eux n’aurait pas réagi assez vite face à l’épidémie. Manuel Valls, en visite à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris s’est défendu, déclarant : « Nous avons répondu, me semble-t-il, avec la détermination qu’il fallait et au bon moment ».
Si la grippe est plus virulente cette année, c’est aussi en raison de l’efficacité réduite du vaccin 2014-2015. Le virus ayant muté et les français développant une certaine méfiance pour le vaccin, les chiffres sont forcément en hausse. C’est d’ailleurs pourquoi seuls 50% des séniors ont demandé à le recevoir, contre les 75% nécessaires pour ralentir efficacement l’épidémie. Cependant, les cabinets médicaux et les services d’urgence, jusqu’ici débordés, connaissent aujourd’hui une accalmie et estiment que le pic épidémique est passé. D’ailleurs, il n’est plus possible de se faire vacciner, la date de fin ayant été fixée au 28 février.
Comment se protéger ?
Pour se protéger, il faut éviter les lieux très fréquentés, les contacts rapprochés avec des personnes malades, bref toutes les situations à risques.
Se laver les mains fait partie des indispensables, et ce quel que soit le virus. Chaque matin, il faut veiller à aérer les pièces de vie au moins 10 minutes. Enfin si l’on suit un traitement concernant une maladie respiratoire chronique, il est indispensable de le bien respecter.