Bientôt le milliard d’utilisateurs pour la messagerie mobile WhatsApp
Rachetée par Facebook l’an dernier pour plus de 20 milliards de dollars, la messagerie WhatsApp vient de franchir le cap des 900 millions d’utilisateurs. Alors qu’à l’époque tous se demandaient déjà comment le réseau social comptait rentabiliser son acquisition, la question est plus que jamais d’actualité.
Comment la rentabiliser ?
Comme l’a écrit sur son compte Facebook Jan Koum, fondateur de WhatsApp : « WhatsApp a maintenant 900 millions d’utilisateurs mensuels actifs ».
C’est 100 millions de plus qu’en avril dernier. Jusqu’à présent, il s’agit du plus gros achat réalisé par Facebook. La transaction a été réglée en grande partie par des actions, la messagerie était alors valorisée début octobre 2014 à 22 milliards de dollars.
Mark Zuckerberg, fondateur de Facebook, avait alors affirmer vouloir augmenter la base d’usagers avant d’essayer de rentabiliser son acquisition. Toutefois, il ne cachait pas les opportunités de monétisation qui commenceraient dès lors que la messagerie passerait la barre du milliards d’utilisateurs, ce qui ne semble être qu’une histoire de temps.
Pour cela, la publicité semble être la seule solution. Comme c’est déjà le cas sur Facebook (1,49 milliards de membres) et sur Instagram (300 millions), la publicité pourrait donc faire son apparition très prochainement. Seulement WhatsApp a toujours affirmé que cela n’arriverait jamais sur son service.
Des analystes ont également envisagé la mise en place d’un système payant, tout du moins d’une manière partielle. Dans certains pays on trouve déjà des abonnements à bas coût. Autre possibilité, WhatsApp pourrait s’enrichir de nouveaux services, de commerce ou encore de paiement.
Dans le même temps, Facebook n’en oublie pas sa propre messagerie Messenger qui compte pour le moment 700 millions d’utilisateurs. Des rumeurs voudraient que l’entreprise américaine y intègre un assistant virtuel capables de rendre services à l’usager en effectuant par exemple des réservations ou des achats.